LE SEMIS DIRECT

semis de céréales après la récolte des maïs

 

O R I G I N E

Le système de semis direct sur couverture végétale se base sur le fonctionnement des écosystèmes forestiers. Il a été mis au point et développé à très grande échelle en Amérique du Nord et du Sud depuis une trentaine d’années. Il constitue la base de se que l’on appelle aujourd’hui l’agriculture de conservation

P R I N C I P E

Le semis direct est un système conservatoire de gestion des sols et des structures, dans lequel la semence est placée directement dans le sol qui n’est jamais travaillé. Seul, un sillon est ouvert, de profondeur et de largeur suffisante avec des outils spécialement conçus à cet effet pour garantir une bonne couverture et un bon contact de la semence avec le sol. L’élimination des mauvaises herbes avant et après le semis est faite avec des herbicides les moins polluants possibles.

 

Semis de céréales en direct sur repousse de colza         

A V A N T A G E S

Séquestration du Carbone

L'évolution de taux de CO2 atmosphérique

La quantité de carbone dans les écosystèmes terrestre représente environ trois fois le carbone atmosphérique, ce carbone du sol est 700 fois plus importante que l’augmentation annuelle en CO2 et les modifications même faibles de la capacité de séquestration de cet énorme réservoir pourrait avoir des répercussions déterminantes sur l’évolution du taux de CO2 atmosphérique.

 

Etudes scientifiques et effet de serre

Diverses études scientifiques ont montré que le potentiel de séquestration est largement fonction des systèmes de culture, les observations allant de -0,10 à 0,1 t/ha/an en agriculture conventionnelle en France à plus de 3 t/ha/an en semis direct sur couverture végétale permanente.

Dans le mode d’utilisation actuelle des sols agricoles basé sur le labour et le travail mécanique, la respiration (minéralisation de la matière organique et libération de CO2) excessive des sols agricole constitue une source très importante d’émission de carbone, participant dans de fortes proportions à l’effet de serre.

 

Trois actions essentielles

Ainsi l’agriculture de conservation aurait un triple impact sur la séquestration du carbone :

· Elimination des pratiques du sol (labour et façon superficielles) qui contribuent fortement à la libération de CO2

·Forte réduction du travail mécanisé et donc les consommations de carburants agricoles, diminuants ainsi l’émission de CO2

·Accumulation des résidus végétaux qui se transforment en matière organique, laquelle est principalement composée de carbone.De plus le carbone est la clé de voûte de tous les cycles des minéraux et conditionne la fertilité des sols par le pourcentage de matière organique.

 

Recyclage de l'azote

Couvert végétal et azote

D’une manière général, c’est entre 80 et 120 unités d’azote qui se retrouve disponibles en début de période de lessivage. Il parait donc indispensable de les recycler dans le système par l’intermédiaire d’un couvert végétal avant chaque culture de printemps…

 

L'eau

La gestion de l'eau enfin possible

 

L’eau est un élément essentiel à la vie et sa dynamique dans le sol a une importance considérable : elle intervient dans la nutrition des végétaux en véhiculant les minéraux et conditionne la plus part des processus physiques, chimiques et biologiques des sols.

Aujourd’hui l’agriculteur n’est plus impuissant vis-à-vis de la gestion de l’eau et des éléments qu’elle véhicule car des solutions existent pour valoriser au mieux l’eau du sol…